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GWEN CATALÁ ÉDITEUR

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L'ACHILLÉIDE

STACE

traduction et adaptation

Emmanuel Tugny

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PRÉCOMMANDES

OUVERTES

PARUTION LE

25 FÉVRIER 2020

Format : 152 x 229 mm

Pages : 122

Poids : 190 grammes

 

Édition papier + numérique : 14 euros

Édition numérique : 3,99 euros

 

ISBN PAPIER 978-2-37641-409-4

ISBN NUMÉRIQUE 9782-37641-309-7

DISTRIBUTION HACHETTE LIVRES

Résumé

L’Achilléide est une œuvre composée par Stace à l’extrême fin du Ier siècle. Ce poème épique devait initialement relater toute la vie d’Achille. Il est demeuré inachevé. Seul nous en est parvenu le récit en 1127 vers de l’enfance du héros grec, entre le Pélion et l’île de Skyros.

 

 

L'auteur

Emmanuel Tugny, écrivain, musicien, essayiste, traducteur, nous livre ici une adaptation en alexandrins de cette œuvre majestueuse.

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L'ACHILLÉIDE

STACE

D’où vient au lecteur contemporain le sentiment aigu et le plaisir insigne de la grandeur et de la dérision, non pas seulement du texte qui suit, mais de toute forme de « geste », de narration épique « hors d’âge » ? 

 

Le travail du traducteur, de l’adaptateur, peut sans doute contribuer à ce que cette réponse se trouve complétée par l’artisanat immersif, nébuleux, éperdu, en quoi consiste son œuvre de reconstitution, non pas d’une matière inerte, mais d’une façon d’organicité dont les mouvements intimes, de son point de vue, sont tout à fait autonomes, dès lors que le livre a souffert son arrachement premier à la forge de « l’ouvrer ».

 

D’où vient la « majesté » de ces « lettres » dont la conscience a voulu faire un département distinct du dépôt général de la griffe langagière sur le vide expressif postulé du silence matériel ?

 

D’où tire-t-on, à la lecture de Stace, par exemple, ce sentiment d’élévation vers le « linteau » qui, à la fois, esjouit l’emporté et déride le rétif ?

 

Est-il le résultat d’une statique de l’écho, de la résonnance dans un espace métaphysique, préalable à l’apparition des figures, des formes textuelles qui abondent, peuplent et équilibrent, par cohésion et compensations, son corps diégétique ?

 

La majesté d’un texte littéraire relève-t-elle d’une façon « d’acoustique » qui fait du formulé la note pincée qu’une sorte de « voûte », de « globe » transcendant, antécédent à sa percussion, répercuterait jusqu’aux limbes, aux « limes » aporétiques de l’être en qui elle se perdrait dans une rumeur des rumeurs, une note des notes, une vibration ontique, une façon de point d’orgue ?

 

La majesté des lettres serait-elle résonnance, écho, répercussion infinie du corps textuel dans une antécédence majestueuse qui en garantirait, préalablement à la naissance, l’exhaussement en « un être qui est » ?

Ne serait-elle pas plutôt liée à une façon de « providence », de « mercy » de la majesté qui, loin de s’en tenir à la stase d’une voûte appelant écho comme celles, sans cesse « évoquées », c’est le moment de le dire, du Pélion, se pencherait sur « les formes de sa forme » pour leur insinuer quelque chose de ce qui est leur « au-dessus », leur « premier principe », leur « raison de la raison », leur cause sans cause ?

 

Dans cette hypothèse, loin de se contenter de garantir la grandeur du « monde de mots » par son immobilité, par son impassibilité séminale, la transcendance, l’au-delà des formes, serait en quelque sorte une ondée assurant l’irrigation insensible et permanente des formes qui s’y abreuveraient « de chic », sans nécessité particulière de rappel obséquieux ou, plus exactement, sans que le rappel obséquieux soit perçu par le lecteur comme une condition exclusive  de l’amplification, de la dilatation de la forme circonscrite en narration. 

 

Extrait de la note

de l'adaptateur

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